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 « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.

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MessageSujet: « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.    « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.  EmptyDim 19 Déc - 8:33

« Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.  5bbtj4
I believe in nothing, but the truth in who we are...
image © celtic+mist


Depuis le départ de Matt, j'errais tous les jours dans ma maison, telle une âme perdue. En fait, je l'étais. Perdue sans lui, désemparée sans mes repères. J'entendais déjà mon père me dire « Sors Zeph', ça te fera du bien. » alors que je descendrais les escaliers. Je le faisais, parce qu'au final, cela me faisait du bien. Bien que j'y croyais qu'inconsciemment, cela marchait. Même si ses paroles commençaient à sérieusement me taper sur le système, je savais qu'il avait raison. Il fallait croire que l'on était comme ça, nous les ados. Mon père avait bien vu qu'en présence de Matt, j'étais heureuse. Et sans lui, je ne l'étais plus. Alors il disait ça pour essayer de me faire sortir, et me changer les idées. Et ça marchait, je le savais au fond de moi. Je savais également combien je lui devais, depuis ma tendre enfance. Depuis la mort de ma mère, il avait été présent bien plus que n'importe qui au monde. Et jamais je ne le remercierais assez. Depuis le départ de Matt, depuis un an ; je m'accrochais au seul espoir qui me restait. Celui qu'il revienne, un jour. Je m'accrochais à lui pour ne pas couler, sombrer. Cet espoir était un fil, sur lequel je marchais telle une funambule. Si le fil venait à se briser, alors je chutais. Mais quelques fois, certaines personnes venaient rétablir l'équilibre sur le fil sur lequel je vacillais de temps en temps. Mon père faisait partie de ces personnes, et depuis le début. J'osais espérer que la promesse qu'il m'avait fait, avant de partir la première fois, s'appliquait encore aujourd'hui. Pitoyable, non ? Sûrement, mais c'est ce qu'il me restait de plus cher. Enfilant une chemise bleue marine, ainsi qu'un jean propre, je me décidai enfin à descendre, pour commencer à affronter la vie, qui continuait elle, malgré tout.

Descendant les escaliers, recoiffant mes cheveux châtains, j'apparus sur le seuil du salon, et vis mon père assis sur le canapé, un journal à la main. Il fut apparemment content de voir que j'étais habillée. Pour lui, c'était le signe que j'allais sortir. Pour moi, j'allais simplement essayer d'affronter la vie. Et me changer les idées, au passage. Il essayait de dissimuler un sourire derrière son journal, mais je le connaissais assez pour le deviner. Son sourire fit apparaître le mien, cela se produisait à chaque fois, même si j'étais plus ou moins consentante. Devinant ses pensées, et je ne me trompais jamais, je lui dis sur un ton amusé, dans un sourire. « Oui je sors, papa. » Un sourire satisfait s'affichait alors pleinement sur son visage. Mes bottines noires au pied, ma veste sur les épaules, j'avançais vers la porte. Jetant un dernier regard à mon père, installé à présent devant la télé, je lui souris. Il me rendit son sourire, et je sortis.

L'air frais s'infiltrait sans difficulté dans mes poumons, alors que je marchais d'un pas décidé vers le quartier de la Petite Italie. Ce quartier était situé seulement à quelques minutes du quartier où j'habitais, et c'était un de ceux que j'affectionnais tout particulièrement. Je m'y rendais tellement souvent après les cours, en période scolaire, accompagnée de quelques amis, que j'avais au cours du temps créer quelques amitiés avec les commerçants, ou patrons de cafés. Il y régnait toujours une ambiance chaleureuse, peu commune, venant tout droit d'Italie. Tout le monde se connaissait là bas, à force d'y traîner si souvent. C'était comme si j'étais adulte et que j'y allais tous les matins ; les gens m'accueillaient à bras ouverts. C'était quelque chose qui jouait vraiment dans mon rétablissement. Mon moral semblait remonter à chaque fois que j'entrai dans un café ou un magasin. Cela pouvait paraître anodin pour certains, mais cela me changeait inconsidérablement les idées. Finalement, je me rendais compte qu'un rien pouvait changer notre humeur et ce, même en présence de Matt. Bon je l'avoue, il était pour beaucoup dans ma bonne humeur, mais même. Arrivée après quelques minutes à l'abord du café que je fréquentais le plus, j'entrai, un sourire aux lèvres dans le café. « Ciao Zephyr! Come stai, stamattina ?. » me demanda-t-il, en Italien, sachant que je le parlais de temps en temps. « Bene, grazie mille. » Après ça, je me tournais vers la salle, assez remplie pour un matin. Je ne vis qu'une seule place à une table de deux, où se trouvait déjà un jeune homme d'à peu près mon âge. Je m'approchais de sa table, assez gênée de le déranger. « Désolée de vous déranger, mais est ce que je.. je peux m'asseoir ici ? Il n'y a plus de tables de libres... »
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MessageSujet: Re: « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.    « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.  EmptyLun 20 Déc - 3:31

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I’m Alexander & You ?…
image © CB




« Alex...Svegliati! E va' ad acquistare del caffè pigro! »

« Mmh...Che cosa? Lasciami dormire...Va' ne acquistarti anche mentre ti è sollevato! »

Après une soirée comme celle que j’ai passée, je peux vous dire qu’on n’a vraiment pas envie d’aller acheter du café à 8 heures du matin avec une gueule de bois à laquelle même tout le paquet d’aspirine ne pourra pas y remédier. Tout à fait, hier soir, j’avais fait la fête avec quelques amis pour célébrer l’anniversaire de la petite copine d’Enzo, qui lui-même n’y a pas assisté, vous vous rendez compte ? Ne pas assister à l’anniversaire de sa dulcinée mais c’est une honte ! Je sais je ne suis pas le mieux placé pour le dire vu que je n’ai pas de petite copine mais il aurait quand même dût venir l’Idioto ! C’est comme ça que je l’appelle et lui comme d’habitude il me traite de flemmard mais en Italien c’est plus chic ! Pigro ! Cela me rappelle un petit cochon mais ce n’est pas grave. Il me réveilla donc à huit heures du matin pour aller chercher le café, il ne pourrait pas y aller tout seul celui-là ? Et après il me traite de flemmard, tsss, je comprends maintenant pourquoi il a été adopté, méchant ? Naah juste réaliste, passons donc, je me suis levé de mon lit, le regardant avec un regard qui disait « Si Mamma ne m’avait pas dit de veiller sur toi, tu serais déjà mort ! » Mamma bien sûr c’est espagnol ce qui voulait évidement dire « Maman » qui est à ce jour là, morte et enterré à Rome, quand elle est morte, toute ma vie a basculé, j’ai été élevé par mes grands-parents jusqu’à mes 19 ans, je suis partit en France pour me changer les idées puis fait mes études en Amérique à Harvard. Je ne vie à Montréal que depuis un ou deux ans et je m’y sens très bien, je ne vais pas partir de si tôt !

Je me levai donc, regardant mon frère qui reculait pas à pas vers la porte, il savait qu’il a prendre une petite tape sur l’arrière de la tête mais, je préfère l’effet de surprise, je m’avançai vers la salle de bain avec une serviette blanche dont laquelle notre petite sœur nous avait dessiné tout les trois avec un feutre indélébile, cela était bien fait mais, ça gâchait toute la finesse d’une serviette vierge, je m’y donc ma main gauche sur la poignée ronde et argentée de la porte qui était sobrement blanche qui basculé vers le bleu très clair. J’entrais donc, posant la serviette sur une petite barre en métal, faisant glisser la porte en verre de la douche, tournant le robinet d’eau chaude, enlevant mon caleçon, entrant dans la douche et faisant ce que j’avais à faire. 15 minutes plus tard, ce n’est pas très long mais pas très court non plus, je m’en allai vers ma chambre, serviette cachant mes parties intimes, accrochée par ma taille, descendant jusqu’à mes tibias, marchant tout doucement pendant que mon frère préparait le petit déjeuner attendant impatiemment que j’aille chercher le café. J’entrai donc dans ma grande chambre, j’enfilai rapidement un Tee-shirt sur un tricot de peaux, mit ma veste noir, enfilai mes chaussures, descendit les escaliers et j’envoyai une très grosse tape à l’arrière de la tête de mon jumeau Enzo, ricanant et m’exclamant :

« Per sorpresa è sempre più eccitante! »

Nous parlions toujours Italien entre-nous, cela nous évitait de perdre nos racines et ne pas oublier d’où nous venions, lui envoyant un petit regard amuser, j’ouvris la porte en ricanant pour le narguer, quand à lui, il allait surement se venger, en me rendant ma tape ou quelque chose de bien plus élaboré, je sortit donc et prit la Camaro grise que nous avions acheté un peu pour « Frimer » Mais elle est devenu une voiture de tout les jours. Je partis en direction de « La Petite Italie » ou comme on le dit, moi et Enzo « La Piccola Italia » Bien sûr c’est en Italien ! Je suis arrivé donc à la petite Italie après 20 minutes en voiture, c’était un peu loin de l’admet, j’arrivai devant un café où moi et mon frère étions de grands habitués, je m’assis prêt du bar, je fis appelle à un très grand ami qui s’appelé « Paolo » Et je commandai deux cafés à emporter et un capuccino sur place :

« Paolo! Come va ciò dal tempo? Ciò faceva due settimane che si non ti era rivisto che cosa ti è arrivato? Mentre si parla, due caffè ad irascibili come al solito ed un piccolo cappuccino sul posto! »

« Haha! Enzo! Ciò mi fatto molto piacere di vederti! E molto ero molto malato ciò che spiega la mia assenza, Riguel! Un cappuccino sul posto! »

« Idiota! Sono io Alex! Credi veramente che Enzo uscirebbe all'una simile? Buono, non è grave, contento che sia ritornato »

« Ah merda! Affligga non ti avevo riconosciuto! Ve vi somigliate tanto anche! »

Une petite discussion entre amis qui me redonna le sourire, j’allai donc m’installer sur l’une des seules tables qui était libre, la clientèle de ce café grandissait petit à petit ! Et maintenant même des jeunes viennent après les cours pour prendre un délicieux café d’ici. Attendant patiemment mon cappuccino auquel j’étais pratiquement fou d’amour, une ombre se dresse devant moi, moi qui étais entrain de tapoter sur mon PC portable, je levai ma tête pour voir qui était devant moi, je vis une jeune femme très belle qui s’exclama :

« Désolée de vous déranger, mais est ce que je.. je peux m'asseoir ici ? Il n'y a plus de tables de libres... »

Je ne mis pas vraiment longtemps avant de lui répondre, esquissant un petit sourire en coin, analysant chacun de ses faits et gestes pour rapidement connaître sa personnalité, une fille assez timide, qui était un peu malheureusement à entendre sa voix qui était assez aigue mais très douce :

« Bien sûr, je n’attends personne de toute façon alors, asseyez-vous »

Dis-je en esquissant un petit sourire, fermant mon ordinateur pour recevoir le cappuccino que j’avais commandé, le dégustant délicatement pour apprécier toute sa saveur, je m’exclamais encore une fois pour commander un autre cappuccino mais cette fois-ci à emporter :

« Paolo! Coi due caffè, mi aggiungi un altro cappuccino a portare, sono meglio delle altre volte delizioso! Je vous conseil vraiment de prendre un de ces cappuccinos, ils sont magnifiquement succulent ! Oh, pardonnez ma non courtoisie, je m’appelle Alexander, ravis de vous rencontrer»


Ces cappuccinos étaient tellement bons que je voulais acheter la recette même si cela allait me ruiné ! M’adressant après cela à la jeune demoiselle, toujours avec le sourire, lui proposant de prendre un cappuccino et me présentant à elle, attendant de connaître son doux prénom, lui tendant ma main pour serrer la sienne.
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MessageSujet: Re: « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.    « Defy yourself just to look inside the wreckage of your past... » ▬ ft. Alexander.  EmptyMar 21 Déc - 10:46

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Nice to meet you...
image © celtic+mist


« Bien sûr, je n’attends personne de toute façon alors, asseyez-vous » Je lui rendis son sourire, et m'asseyait en face de lui. Il referma son ordinateur et commençait tout juste de déguster son cappuccino. Un silence s'imposa quelques instants, et durant ces quelques secondes, je baissai le regard, gênée, l'impression qu'il m'observait du coin de l'oeil. Réservée, je l'étais, surtout avec les inconnus. Un reste du départ de Matt, sans aucun doute. C'était lui le premier qui avait réussi à me faire sortir de ma carapace, et j'y étais retournée lors de son départ. Mais tout le monde pouvait le confirmer, dès que l'on commençait à me connaître, je n'hésitais pas à engager les conversations, et faire rire. « Paolo! Coi due caffè, mi aggiungi un altro cappuccino a portare, sono meglio delle altre volte delizioso! Je vous conseil vraiment de prendre un de ces cappuccinos, ils sont magnifiquement succulent ! Oh, pardonnez ma non courtoisie, je m’appelle Alexander, ravi de vous rencontrer » Un petit sourire éclaircit mon visage, il avait apparemment l'art de mettre à l'aise les gens. Et je ne m'en plaignais pas. Alors comme ça, il parlait Italien ? Encore quelque chose qui m'intriguait, et me donnait envie d'en apprendre plus sur lui. J'avais toujours fait une petite analyse des personnes que je rencontrais. On m'avait toujours dit qu'un caractère pouvait se lire sur les traits d'une personne. Alors souvent, je m'amusais à dresser le caractère des gens, et ce jeune homme ne serait pas une exception. A ses dernières paroles, je voyais là quelqu'un d'assez avenant avec les gens, sympathique et chaleureux. M'empressant de serrer la main qu'il me tendait, pour ne pas paraître impolie, je répondis dans un sourire. « Zephyr-Lou, enchantée également. Vous m'avez l'air de bien connaître le coin, et pourtant je viens souvent... Et vous parlez Italien à ce que je vois ? » J'y étais peut être allée un peu fort dans la connaissance, mais j'osais espérer que ça lui ferait penser que non, je n'étais pas aussi renfermée que laissait penser mes traits. Juste fatiguée, et exténuée de m'accrocher à un espoir, si petit soit-il. Mais ça, je le gardais pour moi ; car dans ces cas là, il allait me prendre pour folle. Attendant qu'il me réponde, je me tournais à présent vers le patron du bar. « Lo stesso delizioso cappucino, Paolo, per favore ! » Le succès de ses cappuccinos se voyait rien qu'en regardant la clientèle. Des jeunes, tout comme des plus âgés, se côtoyaient ici, pour parler autour d'un bon café.

Je ne sais pourquoi, mais tous les endroits qui gardaient un passage de Matt et moi, m'attiraient inexorablement à eux. Alors mes pas suivaient mon instinct, mon désir. Le désir de garder à jamais ces souvenirs, tant chéris. J'y retournais pour être sûre de ne jamais les perdre, ni les oublier. Il fallait qu'ils restent près de moi, dans la possibilité que Matt ne revienne pas. Sinon, si les souvenirs s'éteignaient, alors je m'éteindrais à petit feu, lentement. Personne ne semblera le voir, parce que j'ai toujours facilement berné mes proches. Enfin, ceux que je connaissais le moins, tout comme les inconnus. Parce qu'à l'exemple de mon père, jamais je ne pourrais lui mentir. Je me trahirais tout de suite, par un geste, une parole, et il décèlerait tout de suite ma fausse apparence. J'osais espérer que cela ne se passerait pas comme ça. Chaque jour, j'espérais corps et âme qu'il revienne, qu'il me sauve de l'enfer dans lequel je sombrais un peu plus chaque jour. Comment une seule personne pouvait à ce point vous manquer ? Je ne le savais pas, je subissais juste. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Oui, exactement ça. A tel point qu'on finissait par ne même plus se reconnaître. A force, je commençais à croire que cela n'était plus seulement de l'amitié que j'avais envers lui. Et j'en étais encore plus convaincue chaque seconde. Être à ce point dépendante de quelqu'un, avoir à ce point besoin de cette personne, cela ne relevait plus de l'amitié, mais bien de l'amour.

    [ pas aussi loin que toi. (a) mais j'espère que ça ira! ]
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