MICAH ❦ tied with your arms, days like this, i wish the sun wouldn't set

“ Tu sais, à chaque fois que quelqu'un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fait rire aussi, même quand t'es pas là, à chaque fois ... „

grey's anatomy.

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― micah harold-leo .

____________feat. ian somerhalder

________24 ANS ☞ PREMIER NOVEMBRE A MONTRÉAL ☞ HOLLANDAIS ☞ CANADIEN
_____FILS DU DIRECTEUR D'UNE AGENCE DE STYLISME & ÉTUDES DE LETTRE DANS L'AMBITION D'AVOIR SA PROPRE RUBRIQUE DANS UN JOURNAL POPULAIRE ☞ HÉTÉROSEXUEL ☞ CÉLIBATAIRE MAIS DÉSESPÉRÉMENT AMOUREUX ☞ HEARTLESS.

✄ Parles-moi d'amour.

“ De nos jours parler d'amour est revenu à parler de sexe. Mais est-ce vraiment à cela que se résume désormais la passion et l'harmonie entre deux êtres ? Je ne crois pas. Non, cette génération de dépravation n'a pas pu, en si peu d'années, détruire ce qui a toujours existé et qui a fait prospérer la lignée humaine. Certes, autrefois nous avions à faire aux mariages organisés ou aux mariages blancs mais si ceux-ci n'étaient pas sincères c'est qu'il y avait quelque part dans ce monde une personne faite pour être avec une autre. Une sorte d'âme sœur, d'un double complémentaire. Les premiers membres de la lignée humaine, à savoir l'homo habilis, ne pouvait en aucun cas répondre uniquement par ses instincts autrement il n'en serait pas homme. Mais l'amour c'est avant tout la fusion entre deux êtres dont la raison de vivre, celle de se lever chaque matin, est de se retrouver au côté de la personne qu'on aime. C'est sentir son cœur battre la chamade constamment, se sentir invincible face à ce monde perdu. On se croit dans un autre espace temps, tout autour de nous semble aller trop vite, mais bon dieu ce qu'on se sent bien. Aimer ça ne revient pas seulement à éprouver certains sentiments, bien que très fort, pour l'autre, mais se dire que sans eux la vie nous paraîtrait terriblement ennuyante. Et il n'y a personne d'autre, hormis la personne qui partage notre amour, qui puisse comprendre ce que l'on ressent face au néant de ses yeux, à la sensation de ses lèvres contre les siennes : un saut dans le vide, la corde qui craque et l'infinie du gouffre. C'est ça aimer quelqu'un. ”

extrait d'un devoir rendu par micah

✄ Parles-moi de toi.

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✄ Montréal veut connaître ton histoire.

Les premiers jours de ce stage dans l'un des journaux les plus prometteurs de Montréal furent sûrement les plus difficiles : le bizutage disait-on. Tous le personnel s'y étaient donné à cœur joie, il fallait me mettre à l'épreuve et m'adonner aux tâches les plus barbantes qu'il soit donné d'être. “ Toi là, vas donner ça au rédacteur en chef et profites-en pour me rapporter un café, aller hop hop. ” Ils en finirent même par en oublier mon prénom. Me faire traiter de la sorte, être humilier par cette bande d'imbéciles, tout ça commençait à me taper sur les nerfs. Tiens le coup Mic et tu verras que les portes seront grandes ouvertes devant ton passage. C'est comme ça que ça marche : tu joues au toutou pendant quelques temps et tu récoltes une bonne appréciation voir même des lettres de recommandation à la fin du stage. Je dois pourtant avouer que chaque fin de journée et d'autant plus chaque samedi soir, sont une vraie libération. La première bouffée d'air frais est toujours la meilleure, on se sent de nouveau libre et non pas touché pas l'esclavagisme. Alors que je me pensais partis pour une soirée paisible sur mon canapé, à zapper les chaines de la télévision dans la seule optique de ne rien faire d'autre que me reposer, un message de Jeneysia m'interrompit dans mon idylle. Tu passes toujours me prendre à dix heures ? Et merde, avec tout ce surmenage j'en avais presque oublié la soirée organisée par l'agence de mon père. Légèrement à contre cœur je lui répondis que tout était parfait et que je serais à l'heure au rendez-vous, malgré ma profonde envie de rentrer chez moi me coucher. Je savais pourtant qu'une fois au près d'elle, je changerais immédiatement d'avis : sa présence me calme, son sourire m'apaise.

Propre comme un sous neuf, dans une tenue se voulue quelque peu classe, j'étais comme il était prévu, en bas de l'immeuble de Jeneysia. Le moteur de la voiture tournait dans le vide, mais il permettait au chauffage de rester en marche. La porte côté passager s'ouvrit, laissant apercevoir une Jeneysia resplendissante. “ Où dois-je vous conduire, mademoiselle ? ” Elle roula des yeux, tandis que je démarrais la voiture. Le trajet ne fut pas long, mais nous eûmes tout de même le temps de chantonner deux-trois vieilles musiques avant qu'elle ne se mette à parler de sa journée de travail. “ Parfois je me dis que ça a du bon d'avoir mon père comme patron. ” “ Crois-moi, tu ne dirais pas ça si tu étais à ma place ... ” Ce fut ensuite à mon tour de me plaindre des saloperies qu'on me faisait faire au long de la journée. Puis la salle où avait lieu la fête n'était plus qu'à quelques mètres. Entrer aux côtés de Jeneysia avait sûrement dû faire parler les personnes déjà présentes : elle se tape le fils du patron c'est sûr ; de toute évidence elle n'aurait pas été accepté dans l'agence s'il n'y avait pas mit son petit grain de sel et toutes autres âneries du genre. L'ambiance n'était pas très festive les premières heures, il faut le dire les gens n'osaient presque pas toucher aux boissons. Chacun se contentait de discuter calmement avec un ami ou un collègue, jusqu'à ce que monsieur Harold-Leo, autrement dit mon père, décide de quitter des lieux. Désormais la soirée allait de bon train, la plupart des personnes invitées dansaient au milieu de la salle, tandis que d'autres préféraient se bourrer la gueule au bar. Ce fut finalement une bonne soirée, jusqu'à ce que je retrouve Jeneysia ivre morte prête à rentrer chez elle à pieds en compagnie d'un homme que je ne connaissais que très peu, sûrement un employé de mon père. “ Toi tu viens avec moi. Tu te rends compte que t'allais partir avec ce mec que tu connais depuis quelques heures ? ” “ Oh c'est bon Micah, soit pas rabat-joie ! Et puis je le connais assez pour accepter son offre : il voulait n'emmener dans sa maison en nuage, t'imagines Micah, en nuage. ” Je soupirais face à l'épave qu'il m'était donné de m'occuper. Une fois dans la voiture ce fut bien plus facile de la maîtriser, elle s'était d'elle même calmée. “ Donnes moi tes clés que je te ramène chez toi. ” “ Il va falloir que tu viennes la chercher ... Oups. ” Alors qu'elle s'amusait à la faire bouger dans tous les sens, elle lâcha par inadvertance son porte clés par la fenêtre la voiture en marche. Même en faisant demi-tour, il m'était impossible de mettre la main sur ces foutues clés, surtout en gardant un oeil sur Jeneysia. Il n'y avait qu'une seule solution : elle passerait la nuit à la maison et demain il ne lui resterait plus qu'à appeler un serrurier.

“ Wooow ! ” Depuis notre arrivée à la maison, Jeneysia ne cessait de s'émerveiller devant le moindres meubles ornant l'appartement. Alors que je lui préparait un pyjama, du moins une tenue où elle serait à l'aise pour passer la nuit, je fus surpris de ne plus entendre le moindre bruit. Elle s'était finalement endormie sur le canapé. La voir recroquevillée sur elle même me fit sourire, qu'elle était belle même dans cet état pitoyable. Tentant de ne pas la réveillée, je l'installa doucement dans mon lit. En tant que bon hôte, je ne pouvais la laisser dormir sur le canapé. Elle m'attrapa la main, tandis que j'apprêtais à sortir de la pièce. “ Reste avec moi, s'il te plait. ” Après l'avoir bordé, je lui déposa un baiser sur le front. “ Bonne nuit, Jeneysia. ” C'est à ce moment que je fus surpris de la voir se relever doucement, m'attrapant le visage de ses douces mains froides et déposer ses lèvres sur les miennes. Son baiser me fit l'effet d'un électrochoc, je ne m'y attendais pas, certes, mais j'en avais rêvé depuis des semaines. Elle se recoucha ensuite et s'endormit presque immédiatement. Cette nuit là, je ne réussis à dormir paisiblement, trop préoccupé par ce qui s'était produit dans la chambre. Je finis tout de même par fermer l'œil quelques heures. A mon réveil, elle se trouvait dans la cuisine, une tasse de café à la main, qu'elle me tendit un sourire aux lèvres. “ Dis moi, tu n'aurais pas un doliprane, j'ai un de ces mal de tête ... Et comment ça se fait que je me retrouves chez toi ? ” Je souris face à son désarrois, sortant d'un des tiroir une boite de médicament, lui expliquant qu'elle gourde elle avait été en sortant de la soirée. “ Mon dieu ! Ce devait être une super fête, alors ? ” “ Tu ne te souviens vraiment de rien ? ” “ Pourquoi, je devrais ? ” Je souriais alors qu'au fond de moi tout s'écroulait. “ Viens là que je te racontes tout ce que tu m'as fais endurer. ” J'entourais ses épaules de mon bras, l'entrainant vers le salon. Je n'avais nullement l'intention de lui parler de ce baiser, ce n'était en l'occurrence qu'une conséquence de l'alcool qu'elle avait ingérer et non une marque d'affection ...