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 Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.

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MessageSujet: Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.    Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.  EmptyLun 6 Déc - 8:32


“ Rien n'est impossible, seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme inconcevables. „

Marc Levy.

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© tumblr.
― Zephyr-Lou, Jude, Andrews.

____________feat. kristen stewart.



________20 ans ☞ New York, USA. 03 dec. 1990. ☞ Française, américaine.
______ Canadienne ☞ Photographe ☞ Hétérosexuelle ☞ Célibataire ☞ Heartless.

    ✄ Parles-moi d'amour.

Zephyr est célibataire, et est une personne qui fait partie de celles qui ne croient pas en la théorie de l'âme soeur. Ayant vécu plusieurs déceptions amoureuses étant jeune, son espoir a baissé. Mais il se pourrait bien qu'une personne lui fasse changer d'avis. En effet, depuis le départ de Matt, elle a éprouvé un manque. Elle s'est rendue compte qu'elle avait besoin de lui, peut être un peu plus qu'en tant que meilleur ami. Elle appréhende juste le jour où ils vont se revoir, mais en même temps, elle a tellement hâte ! La jeune femme a d'un côté peur de gâcher leur amitié en lui avouant des sentiments, si ceux ci ne sont pas réciproques. Elle attends donc de voir leurs retrouvailles. Moment qu'elle attends avec hâte.


        ✄ Parles-moi de toi.



Dernière édition par J. Zephyr-Lou Andrews le Sam 18 Déc - 7:18, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.    Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.  EmptyJeu 9 Déc - 9:47


    ✄ Montréal veut connaître ton histoire.

Puisque insoluble est la réponse, et puisque déjà me manque l’air. » zephyr-lou.  2uqovuo

1997, New York. - L'odeur de l'hôpital nous envahissait depuis plus d'une bonne heure. D'habitude, cela me dérangeait, et je me bouchais le nez à chaque fois que je franchissais le seuil. Mais aujourd'hui, plus rien ne comptait. Je ne sentais même plus l'odeur. Je sentais juste la main de mon père sur mon épaule, et la main de ma mère dans la mienne. Elle était étendue devant moi, d'une pâleur extrême, des traits de fatigues arpentaient son visage. Sa main se serra brusquement dans la mienne, et son regard me regarda alors pour la dernière fois. Sa main lâcha la mienne, inerte. La machine reliée à son coeur émettait un bip continu. La fin. Elle venait de mourir de sa tumeur, et on avait rien pu y faire. Et elle était morte sous nos yeux, brillants de larmes. Ceux ci ne quittèrent son visage, tandis que mon père me chuchota, sanglottant, et me serrant comme si il voulait que je ne parte pas à mon tour. « C'est fini, mio angelo, elle est partie... » Un enfant de 7 ans ne pouvait comprendre réellement la signification de ses derniers mots, mais j'avais bien senti que je ne la reverrais plus jamais. « Partie où, papa ? » Allez expliquer à un enfant de cet âge là, pourquoi on meurt, et surtout, où on va. Il me dit alors qu'elle allait au ciel, dans un endroit où elle serait bien. Les infirmières nous demandèrent de quitter la chambre après les longues minutes que l'on avait passer là, à la regarder. L'enterrement a eu lieu quelques jours plus tard, dans le petit cimetière à côté de chez nous. Un bel enterrement, en son honneur. Même si, en enfant âgé de 7 ans, je n'avais pas compris un traître mot des discours des uns et des autres. Les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Un vide s'était installé dans la maison, atmosphère devenant pesante à la longue. Mais mon père m'emmenait souvent me balader à la roseraie, là où ma mère et lui se sont rencontrés. Et en un bel après midi de Juin, il me raconta alors toute leur histoire.

2000. - Les jours passèrent, les années aussi. Cela faisait trois ans que ma mère était partie. Trois ans que l'on avait déménagé à Montréal, au Canada. Mon père voulait changer de paysages, c'était la ville natale de sa mère, et il y avait vécu quelques années. Trois ans que régnait toujours ce silence dans la maison. Trois ans que mon père essayait de faire semblant devant moi. Trois ans que je savais qu'il n'allait pas bien. Trois ans que j'essayais de faire tout ce que je pouvais pour le faire sourire. Des fois ça marchait, d'autres non. J'allais à l'école, et je ramenai de bonnes notes, la plupart du temps. Cela redonnait un peu le sourire à mon père alors, je faisais de mon mieux pour que ça marche. Je m'étais un peu renfermée sur moi même depuis la mort de ma mère, mais cela m'allait comme ça. J'avais un ou deux amis, mais pas des très proches. Juste pour s'amuser aux récrés, quoi. Et puis un jour, alors que je me promenais dans le parc à côté de chez moi, je m'étais assise sur un banc. Et d'un coup, toutes les larmes qui s'étaient accumulées pendant ces trois ans s'échappèrent de mes yeux. Je me croyais seule dans le parc. Loupé. Un garçon du même âge que moi, cheveux châtains et yeux clairs, m'observait à quelques mètres de là. Il s'était approché de moi, et avait essuyé les larmes qui chutaient le long de mes joues. J'avais été surprise, et j'étais restée muette quelques instants, l'observant. « Pourquoi tu... tu pleures ? » m'avait-il demandé d'une petite voix, qui exprimait de la compassion. Je n'avais jamais réellement connu d'attentions comme ça, mais j'avoue que ça ne me déplaisait pas. Ce garçon dégageait de la confiance, j'avais l'impression que je pouvais tout lui dire. Et après quelques secondes d'immobilité, je le lui avais tout raconté. Tout. La mort de ma mère, et tout ça. Dieu que ça m'a fait un bien fou. Il m'avait écouté parler pendant tout le temps de mon récit. D'ailleurs, à ce moment là, je n'avais plus vraiment eu de repères temporels, je me sentais juste bien à ses côtés, et c'était tout ce qui comptait. Je n'avais rien ressenti de tel auparavant. Et c'est comme ça qu'une amitié très forte est née entre lui et moi. Il s'appelait Matt. Une amitié comme jamais. On se retrouvait tous les soirs au parc, à la même heure, et puis on se racontait nos journées, nos secrets, nos ressentis, comme des enfants. Un jour, il m'avait dit, comme tous les enfants le font souvent ; « On se mariera quand on sera grands, hein ? » Et j'avais acquiescé, un sourire aux lèvres.

2005. - Cela faisait déjà de longues années que l'amitié entre Matt et moi grandissait, et on avait jamais eu de disputes, on s'est toujours bien entendus. Toujours cette même complicité. Un vrai lien fraternel. Mon père avait bien vu que pendant les 5 dernières années, j'avais retrouvé le sourire, et je parlais à plus de monde qu'avant, j'étais moins renfermée sur moi même. Mais il n'y avait que mon père et Matt, qui savait pour mon passé, et la mort de ma mère. Et un soir d'Août, alors que l'on se retrouvait à l'entrée du parc, je décernais quelques larmes couler le long de ses joues, ses yeux brillants. Arrivé à ma hauteur, il me prit dans ses bras, et me serra, fort. « Je... je dois partir. On déménage, mon père a été muté, loin d'ici. J'suis tellement désolé, j'veux pas partir. Pas loin de toi. » Il sanglotait, et moi je me retenais pour ne pas pleurer. Alors je me contentai de le serrer fort, m'accrochant à lui comme à une bouée. « Mais... mais tu reviendras, hein ? Promets le moi, per favore... » Et il m'avait regardé, comme pour seulement un au revoir. « Je te le promets, il mio cuore, j'te le promets. » Sur ces paroles, il posa ses lèvres sur mon front. Dernière étreinte. Rechute. J'étais retombé dans l'humeur que j'avais avant de le connaître, je m'étais renfermée sur moi même, encore une fois. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre que je tenais à lui bien plus que je ne l'imaginais. J'avais juste, besoin de lui. On est restés en contact tout les jours, mais jamais il n'avait pu me dire une date précise, pour son retour. Alors je m'accrochais à sa promesse, comme à un dernier espoir. L'espoir fait vivre, disait-on.

2007. - Dernière année de lycée, je bossais plutôt bien. A la fin de l'année, j'eus mon diplôme haut la main. Mais je ne le fêtais pas comme les autres l'avaient fait. J'avais juste penser à ma mère ce jour là. Mon père avait retrouvé quelqu'un, une photographe américaine, qui lui redonnait le sourire. Ça faisait plaisir à voir, mais en même temps, ça me rappelait Matt. Un peu trop. Alors je les évitais le plus souvent, pour ne pas que les souvenirs m'envahissent. Le soir de la remise des diplômes, j'étais allée faire un tour au parc. Je n'y étais pas allée depuis que Matt était parti. Ou peut être une ou deux fois. Oh et puis qu'importe. J'étais à peine rentrée sur le chemin de la ballade que nous empruntions autrefois mon père et moi, qu'une voix familière m'appela. « Lou ? » Je m'arrêta net. Mon coeur rata un battement. Je me retourna lentement, et j'aperçus le visage de mon interlocuteur, que j'avais reconnu. Matt. La seconde d'après, j'étais dans ses bras. L'heure du retour. Et pendant les heures qui suivirent, on parlait de tout et rien. De la nouvelle vie qu'il avait eut là bas, mais que ça ne lui plaisait pas. Alors il avait décidé de revenir ici pour ses études. Et moi je lui racontais combien ça avait été dur sans lui. Après ça, l'année d'après nous commençâmes nos études, pour moi de photographie, lui de journalisme. On se revoyait souvent, comme autrefois.

2009. - J'avais été engagée comme photographe dans une agence, et j'étais heureuse. Vraiment. Mais j'avais comme un mauvais pressentiment. Je le sentais, c'était indescriptible. Un vendredi soir, après le boulot, je marchais d'un pas rapide en direction du parc. J'étais déjà en retard ; on s'était donnés rendez vous avec Matt, parce qu'il devait me parler. Et je commençais sérieusement à flipper. M'asseyant sur un banc, je voyais les minutes défiler. Et toujours pas de Matt. Mon mauvais pressentiment se confirmait, il ne viendrait pas. Je venais de le perdre une deuxième fois. Et je touchais le fond, une deuxième fois. Même son portable ne répondait plus. Plus rien. Je devenais presque l'ombre de moi même les jours qui suivaient. Je ne vivais que pour aller travailler, la seule chose qui me plaisait réellement, et pour laquelle je me donnais la peine de m'acharner. Vu que cette fois ci il ne m'avait pas donné la peine de me prévenir, j'avais perdu tout espoir.

2010. - Jusqu'à aujourd'hui...


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