One of these days ✄ Zeppelyn&Soul.

Living on a diet of Chocolates & Cigarettes

Je regarde ma montre pour l'énième fois de la journée, rien à faire, les aiguilles semblent s'être liguées contre moi. Tout d'un coup je repense à la chanson de Calogéro, celle où il demande à ce que les secondes soient des heures. À tous les coups il a été entendu ce con ! Mon regard se pose sur les autres élèves présents dans l'amphithéâtre, pratiquement aucun ne suit le cours avec attention. Même moi. Cette réflexion m'arrache un sourire amusé. Et oui, même la meilleure élève à envie de se pendre en écoutant la voix lente et monotone de monsieur Gérard. Ma voisine de classe s'adresse à moi mais je suis trop fatiguée pour comprendre ce qu'elle me raconte. Fatiguée, c'est le cas de le dire. Avec la soirée d'hier, je n'ai pas dormis de la nuit. Je lui souris et elle se retourne, j'hausse les épaules avant de m'emparer de mon stylo et de prendre en note le reste du cours. Après tout, que puis-je faire d'autre ? J'écris les mots sans les comprendre, sans me préoccuper du reste de la phrase. Juste des mots que l'on aurait mis à la suite les uns des autres sans faire attention au sens. Le cours viens de se terminer Je lève la tête et arrête d'écrire. Je me masse langoureusement les tempes du bout des doigts et fini de ranger mes affaires avant de quitter l'université. J'ai faim. Ma main se pose instinctivement sur mon ventre, mon dieu !, il gargouille. Je me mets à rire toute seule et des élèves me regardent de travers. « Hé, Zep ! Tu viens avec nous ? On va chez Marine. » J'hoche négativement la tête. « Désolée, j'ai des choses à faire. Ca tient toujours pour ce soir j'espère ? » En vérité, je n'ai rien à faire, mais qui s'en préoccupe ? « Oh que oui ! On s'y retrouve à vingt-et-une heure pétante ! » La bande de filles tourne les talons et je fais de même dans la direction opposée. Je laisse mes jambes aller où bon leur semble, le visage penché vers mon blackberry. Putain, j'ai trop faim. Je glisse mon portable dans la poche de mon jeans et regarde autour de moi. Le vieux port. Je fais quelques pas à la recherche d'un service de restauration pas trop cher. Un Mac Donalds, parfait. Je pénètre dans l'établissement et la chaleur intense m'oblige à retirer mon manteau. Je commence à faire la queue, jouant des coudes pour me rapprocher de la caisse. « Bonjour et bienvenue chez Mac Donalds, puis-je prendre votre commande ? » Je lance un regard compatissant à la serveuse et m'empresse de répondre. « Un menu CBO, moyen sprite, moyennes potatoes. Oh ! Et puis, un cappuchino ! » Elle tourne les talons après m'avoir donné mon numéro. Je continue de faire la queue, récupère mon repas ô combien diététique et paye. Là ça se corse. Il n'y a aucune place de libre et si on continue à me bousculer de la sorte, je sens que je vais finir avec mon cappuchino étalé sur la poitrine. Chose qui me déplairait très fortement. Mon regard parcourt rapidement la salle et se pose sur une jolie brune qui semble être seule. Je me rapproche d'elle et l'aborde le plus naturellement du monde. « Excusez-moi, je peux m'asseoir en face de vous ? »

Je venais tout juste de sortir de l’agence. Je n’avais plus de séance de photo pour la journée. Je pouvais enfin avoir un moment de libre. En ce moment, j’étais débordée, il y avait tellement de séance de photo que je ne voyais presque plus mes amis, je ne voyais même plus Emrys et il me manquait énormément. Je n’aurais jamais du mettre en pause notre histoire malheureusement j’en avais besoin pour me retrouver tout simplement. J’avais quitté Londres pour lui. J’avais tout bâclé au nom de l’amour. J’étais capable de tout pour ce dernier, mon rêve s’était lui, rien que lui. Maintenant, j’avais compris que je devais plus penser à moi. Bon bref, je ne savais pas du tout où partir. Je commençais à avoir faim et partir au restaurant toute seule, j’en avais pas spécialement envie. Puis, je décidais d’aller au macdo. Ça faisait longtemps que je n’étais pas y aller. Je me dirigeais donc vers le quartier du vieux port. Ce n’était pas très loin à pied et j’avais besoin de faire de la marche, mais avec des talons, ce n’était pas évident. À force, j’avais eu l’habitude de marcher avec. Et je me rappelait avant, je n’arrivais à peine à marcher avec ces chaussures. J’étais habillé d’un jean moulant avant un top et une veste en cuir. Il ne faisait pas bien froid ou je ne ressentais pas du tout le froid. J’arrivais enfin au macdo. Il y avait du monde comme d’habitude, je commençais à faire la queue. En attendant que ça soit mon tour, je pris mon téléphone et envoya un message à ma meilleure amie pour lui dire de passer ce soir si elle veut. Après avoir envoyé un message, c’était à mon tour. Pour une fois, la caissière me disait « Bonjour, que-désirais-vous commander ? » je souriais avant de répondre « Un menu McChikens s’il vous plait, comme boisson un Fanta citron et frite moyenne, merci. «  Elle me répondit quelque seconde plus tard en disant « Très bien, ça vous fera 6,50. «  Je sortis mon porte monnaie et ma carte bleue et je lui tendis et elle l’a pris avant qu’elle m’indique que je pouvais faire le code, puis après, elle me passa le ticket de caisse, je pris ensuite le plateau direction une place. Il y en avait presque plus. Par chance, j’en trouvais une. Je m’y installa, je retirais ma veste et ressortie mon téléphone avant de commencer à manger quand une charmante demoiselle s’approcha de moi pour me dire « Excusez-moi, je peux m'asseoir en face de vous ? » Je l’a regardais en souriant avant de répondre « Oui, bien sur. Vous pouvez vous mettre en face de moi. « J’étais de nature gentille et ça ne me dérangeait certainement pas quel s’assit en face de moi.

Living on a diet of Chocolates & Cigarettes

La jeune femme brune me regarde en souriant avant de répondre à ma question. J'espère ne pas la déranger, et surtout qu'elle n'attend personne. Parce que si c’est le cas, je suis dans la merde pour trouver où m’asseoir. « Oui, bien-sur. Vous pouvez vous mettre en face de moi. » Je reste une demi-seconde bloquée à faire du sur-place, il faut dire que je n’ai pas l’habitude de me faire vouvoyer du haut de mes dix-neuf printemps, encore moins par une femme ayant l’air aussi jeune qu’elle. « Merci. C’est une vraie galère de trouver où s’asseoir à Mac Do entre midi et deux. » Je passe ma main droite dans mes cheveux, écartant les mèches tombant devant mon visage, puis pose délicatement mon plateau sur la table, faisant attention à ne pas le renverser. Je jette négligemment mon bombardier sur le dossier de ma chaise avant de m’asseoir gracieusement sur celle-ci. J’entreprends alors d’enfoncer la paille dans mon sprite afin de me désaltérer. Je lève les yeux sur la jeune femme et la dévisage discrètement. Elle a de longs cheveux bruns ondulant autour de son visage, de beaux yeux marrons et la peau halée, je dois dire que les traits de son visage sont plutôt harmonieux. En somme, c’est un bien joli bout de femme. Je lui souris avant de me présenter comme il se doit. « Je m’appelle Zeppelyn, Zeppelyn Monroe, et vous ? » Je ne prends pas le temps d’attendre sa réponse pour entamer mon sachet de potatoes, mon ventre criant toujours famine. Je sens l'odeur de la friture venant des cuisines qui me monte au nez et je pousse un soupir d'agacement. Dieu seul sait combien je déteste ce genre d'odeur, pas qu'il y ait une Bree Van de Kamp cachée au fond de moi, loin de là, mais j'ai toujours préféré les vrais restaurants aux fast food contrairement à la majorité des jeunes de mon âge. Et puis comme on dit « moins j'en fais, mieux je me porte », et faire la queue à tendance à vite me fatiguer. Perdue dans le fil, ô combien philosophique, de mes pensées, je donne sans le vouloir un coup de coude dans le sachet de potatoes, l'envoyant ainsi valser quelques mètres plus loin. « Oh putain ! » Ce n'est pas de moi pourtant, je suis loin d'être maladroite habituellement. Je sens le regard amusé de la jeune femme suivant mes moindres gestes. Tan pis ! Je donne un léger, mais bien placé, coup de pied dans le sachet, qui va glisser sous une autre table. Ça aura au moins le mérite de m'empêcher de m'empiffrer telle une obèse américaine devant son poste de télévision. Je me tourne vers mon interlocutrice tout en passant à nouveau ma main dans mes cheveux, après l'avoir essuyée sur ma serviette naturellement. « Faites- pas attention, je ne suis pas si maladroite d'habitude. Oh et puis tutoyons-nous, je ne connais pas votre âge certes, mais tout de même. » Sur-ce, j'ouvre la boîte contenant mon hamburger et me prépare à l'engloutir.

Je regardais la jeune brune qui venait tout juste de s’assoir en face de moi. Je mangeais rarement au macdo, mais il y avait toujours autant de monde, ce qui n’est fort agréable. Étant donné que je n’aimais pas réellement le monde, cela pourrait paraitre bizarre, mais j’aimais beaucoup être seule. Enfin bref, elle s’installa en face de moi et elle venait de me dire « Merci. C’est une vraie galère de trouver où s’asseoir à Mac Do entre midi et deux. » Je souriais, elle avait totalement raison. Pour ça que je mangeais souvent au restaurant avec des collègues de l’agence au lieu de venir ici. Sauf qu’aujourd’hui, j’avais une folle envie de mangé au fast-food. Je lui répondis ensuite « Oui, j’avais encore de la chance de trouver une place. Pour ça que je n’aime pas tellement manger macdo, un bon restaurant s’est beaucoup mieux. « Je souriais un moment avant de commencé à manger mes frites. Toujours autant salée, j’avais tellement faim. Pourtant d’habitude, je ne mangeais pas vraiment. J’avais perdu goût à beaucoup de chose à cause de lui. Je regardais la jeune femme qui était en face de moi. Elle était très mignonne et elle devait faire des ravages avec les garçons. Puis je pris ma paille avant de l’enfoncer dans mon Fanta quand la demoiselle me dit « Je m’appelle Zeppelyn, Zeppelyn Monroe, et vous ? » Elle venait de me dire son prénom. Charmant prénom en plus. Je souriais toujours autant. Quand mes copines me disaient que je n’arrêtais pas de sourire, elle avait certainement raison, je lui répondis « Enchanté. Moi c’est Soul, Soul Ever-Stone. « Je n’avais jamais fais connaissance dans un macdo, c’était une première. Je me demandais si on allait bien s’entendre, mais à mon avis. C’était bien partie pour. Je continuais à manger mes frites tout en l’a regardant se donner un coup de coude. Ce qui me fait sourire en plus. Elle était très maladroite cette dernière, encore pire que moi. Je l’a regardais et l’écoutais me dire « Faites- pas attention, je ne suis pas si maladroite d'habitude. Oh et puis tutoyons-nous, je ne connais pas votre âge certes, mais tout de même. » Je l’a regardais un moment avant de lui répondre « ce n’est rien, ça arrive à tous le monde. On est tout un peu maladroit. Oui, on se tutoie. On doit certainement avoir le même âge. «  Je souriais avant de commencer à manger mon hamburger.

Living on a diet of Chocolates & Cigarettes

« Oui, j’avais encore de la chance de trouver une place. Pour ça que je n’aime pas tellement manger macdo, un bon restaurant c’est beaucoup mieux. » La jeune femme continua de me sourire gentiment comme elle le faisait depuis le début du repas puis elle se pencha sur son sachet de frites qu’elle mangea avec appétit. Avec un sourire elle répondit ensuite à ma question, me permettant enfin de savoir comment elle se nomme. « Enchantée. Moi c’est Soul, Soul Ever-Stone. » Soul… Je ne connais pas ce prénom, du moins aucune de mes connaissances ne le porte et c’est, il me semble, la première fois que je l’entends. Cependant il lui va plutôt bien, comme un gant même, avec son air du sud. « C'est joli. » Je me demande bien d’où elle peut bien venir, ça ne sonne ni canadien, ni français Soul mais après tout ses parents ont peut-être choisit le nom qui leur plaisait sans prendre en compte ses origines. Bref, je m’égare. « Ce n’est rien, ça arrive à tout le monde. On est tous un peu maladroit. » Je roule des yeux, je viens de lui dire que je ne suis pas maladroite et elle me sort la phrase de base « on l’est tous un peu ». Je suis une fille gracieuse et pleine de charmes pas une Isabella Swan tombant toutes les trente secondes, merde. Calmons-nous, je reprends une bouchée de mon hamburger sans quitter la demoiselle des yeux. « Oui, on se tutoie. On doit certainement avoir le même âge. » Je lui souris, elle doit surement avoir dépassé la vingtaine de peu, surement deux ou trois ans, et donc être légèrement plus âgée que moi qui n’en ai que dix-neuf. Je m’empare de ma boisson et me met à mordiller la paille tout en buvant, comme j’en ai la fâcheuse habitude. Elle mange tranquillement son hamburger et je sens qu'elle attend que je parle à mon tour. Sans que la paille ne quitte ma bouche, je reprends. « Parfait alors. Tu fais quoi dans la vie, Soul ? » Mon regard s'attarde sur ses vêtements qui ne donnent aucun signe d'une quelconque activité professionnelle. Je lâche mon soda, m'essuie les mains et cherche une élastique autour d'un de mes poignets. Une fois que je l'ai trouvé, je penche légèrement la tête en avant et attache mes cheveux en un chignon lâche. Je fouille dans mon sac afin de trouver mon miroir de poche et regarde vite fait le résultat. Plutôt convainquant. Je range le tout et continue de manger.