« Parfois faut savoir réussir à faire face à l’autre » Louane & Démétri

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Lsi

«
Le passé refait toujours surface, mais de manière différente »
C.J.K.

Un mois. Quatre semaines. Que je n’avais touché à rien. Pas même à un joint. J’allai devenir un ancien dépendant à la coke et toutes ses merdes les plus nocifs possibles. Bien évidemment je n’avais pas arrêté de fumer des Camel, je n’étais pas dieu. Mais c’était déjà ça, je vivrais un peu plus longtemps. Mais pourquoi ce changement ? Alors qu’il y a de ça deux mois je n’aurai jamais arrêté tout ça bien au contraire je serai plongé dedans encore plus qu’à l’habituelle. J’avais tous stoppé pour ce prénom. Louane. Son visage. Son regard. Sa voix. Elle était la réincarnation de Lily. Ma Lily, et j’espère bien pouvoir dire ma Louane un jour. Sauf que j’étais complètement bête. La peur que j’avais eue de pouvoir la détruire m’avait fait partir, comme un lâche quand ses lèvres se sont posé sur les miennes. Pourtant à ce moment si vous auriez ressenti ce que j’ai pu connaître vous seriez resté collé à elle. Mais le visage de ma défunte était revenu dans mon esprit. L’angoisse m’avait prit et je m’étais sauvé. La crainte de la détruire ou encore pire de la perdre que Lily m’avait prise d’un coup que je n’avais trouvé que cette solution pour m’éloigner d’elle. C’était pour son bien non ? Je préférais partir seul que l’emmener dans ma déchéance. Mais alors pourquoi j’arrêterais toutes mes conneries me diriez-vous ? Car l’espoir fait vivre, je vous répondrais.

Une Camel entre mes doigts j’étais perdu dans mes pensées. Tout en essayant de l’allumer et d’aspirer la fumer toxique. Le soulagement. L’anti stress. Je devenais même jaloux de ce qui n’ont pas besoin de ce bâton de tabac pour aller bien. Mon autre mai tenant mon Blackberry contre mon oreille en pleine conversation téléphonique. Jusqu’à ce que je rentre de plein fouet dans une personne qui venait droit sur moi. Bien trop perdu dans mes pensées et ma conversation je n’avais rien vue venir. De justesse je rattrapais d’une main l’inconnu, lâchant mon portable au sol. Machinalement je me baissais pour le reprendre, et avant de placer dans la poche de ma veste, je relevais le visage vers la silhouette que j’avais bousculé de plein fouet. Mes yeux se posèrent dans le bleu de celui de…Louane. Je levai un sourcil avant de ressentir cette étrange chaleur au fond de moi mêlé à de l’inquiétude. Et je restais là planter face à elle sans savoir quoi faire, et encore moins que dire. Puis je lâchai d’un souffle. « Louane… »

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Louane & Démétri.

Ma nouvelle vie avait commencé, et cette sensation de renaissance était agréable. Plus de maux de tête après avoir pleuré toute la nuit, ou de nausées après avoir pris bien trop de drogue que je n'aurai pensé. Je vivais de nouveau. Et malgré l'absence de ma famille, je savais qu'ils étaient toujours là près de moi.
La photo de ma sœur et moi ne me quittait pas, et aujourd'hui, j'avais décidé de reprendre la dernière chose qu'il me manquait pour me sentir de nouveau moi-même: reprendre la danse. Lorsque j'étais plus jeune et que je me disputais avec Cléo, il me suffisait de dix minutes à danser, et le calme revenait. Lorsque j'étais triste, j'enfilai ma pair de pointe et je dansais le solo de La Bayadère. Aujourd'hui, je ressentais le manque d'une personne, d'un garçon qui avait décidé de fuir alors qu'il était la meilleure chose qui m'étais arrivée depuis que j'avais décidée de reprendre ma vie en main. J'avais eu beau l'appeler, lui laisser des messages, il avait bien fallu que je me rende à l'évidence, je ne le reverrai jamais. J'aurai aimé ne serait qu'une explication, pour que je sache à quoi m'en tenir, mais il faut croire qu'il n'était peut-être pas quelqu'un de si bien que je le pensais. La prochaine fois, il me suffirait de ne pas m'attacher si rapidement.
Seulement pour cela, il fallait déjà que je me sorte Démétri de la tête, et que je cesse de voir son sourire chaque fois que je ferme les yeux. Pour cela il n'y avait qu'une solution, je devais danser.
Je m'étais renseignée, et j'avais sélectionnée une école qui semblait correspondre à mes besoins.
Je préparais mon sac, avec mes pointes que je n'avais pas mise depuis si longtemps, et je partais me libérer de ce sentiment de tristesse que je ressentais depuis quelque temps.

Lorsque le cours fut terminé, et après avoir pris ma douche, je me sentis bien de nouveau. Deux heures de travail, de demi-pliés, arabesques, et je me sentais bien. Tout ce temps sans pouvoir vivre ma passion était terminé.
Maintenant il était temps de rentrer. A pied c'était toujours plus agréable. Même s'il m'arrivait souvent de me perdre, j'aimais découvrir cette nouvelle ville.
Le seul problème lorsqu'on marche seul, c'est qu'il est très facile de partir dans ses pensées, et dans ces cas là, on ne fait pas vraiment attention où l'on va. Pas étonnant que je me retrouve à rentrer dans quelqu'un sans même l'avoir vu arriver. Sans même regarder cette personne, je m'apprête à continuer mon chemin, mais sa main m'en empêche. Je me retourne et lève mes yeux vers … Démétri. Je me demande pourquoi à cet instant, mon cœur a faillis exploser.

« Louane... »

Vas-y, ouvre la bouche, vite. Dis n'importe quoi. Frappe-le même. Allez Louane. Ne réfléchis pas, agis.

« Désolée, je suis pressée. »

Et puis je me retourne, sa main toujours sur mon bras, prête à partir. Éviter la confrontation était donc la seule chose qui m'étais passée par la tête ?

» Louane - Everybody's got something.
» LOUANE - When the stars collide.
» Démétri; « Tut, tut, tut, tut »
» Démétri; « On n’oublie pas l’être aimé, On apprend juste à ne plus le désirer »
» EMERYS&SOUL → il faut qu'on s'explique, tu ne crois pas ?